Pas facile d'expliquer l'histoire de ce film tant elle est abstraite et tant le visuel prime sur elle, un visuel construit sur les émotions et les sentiments. Autre étrangeté, la bande sonore : Uniquement des souffles, des cris, et autant de bruitages sinistres qui donnent réellement un côté glauque au film.
Il aura fallut 4 an à Elias Mehrige pour réaliser ce chef d'œuvre de poésie visuelle.
Réalisé au début des années 90, on a pourtant le sentiment de regarder un documentaire filmé il y a des décennies : L'image est saturée et contrastée à l'extrême ce qui laisse libre court à l'imagination et à l'interprétation de certains plans.
Cauchemardesque, hallucinant, extrême, sale, malsain, mystique, tribal et ritualiste, insupportable mais fascinant...On ne ressort pas indemne de ce film d'avant-garde formidable. Pour ma part c'est une belle découverte, une curiosité cinématographique à voir au moins une fois.